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31/01/2009

« De la guerre sainte à la guerre des banlieues »... au Fouquet's on débat sérieux !

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  De la Guerre sainte à la guerre des banlieues, tel était le thème du déjeuner débat au Fouquet's Barrière, organisé mensuellement par les journalistes Michel Clerc et Robert Lafont, dont le fac simili est retranscrit intégralement dans le n° 227 de février du magazine Entreprendre.

Afin de débattre de l'échec de l'intégration des allochtones musulmans, étaient conviés : 

Albin Chalandon, ancien ministre de De Gaulle et Pompidou. Député des Hauts de Seine

Roland Dumas, ancien ministre socialiste

Dominique Jamet, journaliste à France-Soir et chroniqueur à Marianne

Béatrice Robert, Principale du collège Edouard Vaillant de Gennevilliers

André Bercoff, écrivain et homme de presse

Claude de Kermoularia, ancien conseiller de Paul Reynaud, ancien représentant au Conseil de sécurité de l'ONU sous Mitterrand

Jean Piat, comédien, accessoirement catholique traditionnaliste

Roumania Ougartchinska, journaliste spécialiste des pays de l'est.

Pascal Thomas, réalisateur.

                                            

Les interventions des participants n'ont guère donné dans le politiquement correct : 

Béatrice Robert, principale du collège Edouard Vaillant : «  On voit des bandes de gamin de 12-13 ans qui se donnent rendez-vous par l'intermédiaire de leur blogs. Ils attendent nos élèves à la sortie avec des bâtons et des couteaux. Il arrive que ce soit devant le collège. Hier, quand vous m'avez appellé, un élève avait enfoncé son couteau dans la fesse d'un autre. »

« j'ai beaucoup de parents illettrés qui parlent à peine et parfois pas du tout le français » 

Michel Clerc : « Est-ce que le genre de personne que vous êtes est adapté au genre de travail que vous faîtes? Comment vos élèves vous reçoivent-ils? Vous n'avez pas l'air d'émerger des banlieues. Vous devez être une sorte d' extra-terrestre au sein de votre établissement. Comment cela se passe-t-il? Vous vous déguisez pour entrer? » 

André Bercoff:  «  Elle met une burka »(Rires ) 

André Bercoff, à propos du film Entre les murs : « A un moment du film, c'est extraordinaire, les élèves critiquent la France et le prof abonde dans leur sens. » 

Claude de Kermoularia : «  C'est tout le problème dramatique des population d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire que nous avons souhaité (SIC) pour propager notre civilisation et qui aujourd'hui se retournent en partie contre nous. J'ai entendu quelque chose de très frappant à la radio l'autre soir: Bernard Laporte, disait que la grande masse des jeunes quis e trouvaient au Stade de France pour le match France/Tunisie, où la Marseillaise avait été huée, avait été choisie, invité et amenée. » 

André Bercoff, parlant des journalistes ayant révélé la radicalité des mosquées anglaises grâce à des caméras cachés, sujet d'un documentaire de la BBC qui fit l'effet d'une bombe dans l'opinion :  «  A cause de l'omerta en France, on en parle pas ! » 

Pascal Thomas:  « Dans l'ancienne société française, on confiait l'éducation aux Jésuites. Etr c'était bien mieux comme cela. Et plus tard, ça s'est transformé en instruction publique. La faiblesse, aujourd'hui c'est qu'on a une éducation nationale et qu'on a plus de service militaire » 

Albin Chalandon : «  L'islamisme met un pavé dans la marre. Les choses se passaient très bien et voilà tout à coup que les musulmans aujourd'hui sont happés par l'influence de l'islamisme. Or l'islamisme est la négation de la civilisation à laquelle nous prétendons appartenir, mais dont nous ne pensons pas être les promoteurs. C'est un nouveau défi qu'il faut franchir. A cela s'ajoute une espèce de détestation. J'ai été frappé de levoir chez les noirs africains. Il faut prendre en compte ces deux facteurs. » 

« Vous n'imaginez pas le nombre d'attentats qui ont été préparés dans ce pays au cours des dernières années et qui ont pu être déjoués au dernier moment » 

Claude de Kermoularia: « Je suis très attaché au monde arabe. J' y vais régulièrement. Je serai encore après demain en Oman. Et si vous me le demandez, coeur ouvert, dans l'intimité, y-a-til une chance d'assimilation? Je vous dit qu'elle sera difficile ! Et je le dis avec tristesse. » 

Roland Dumas, socialiste non repenti : « Je désapprouve totalement ce qui vient d'être dit. Ce n'est pas un échec total comme je l'ai entendu. La France a partiellement réussi l'intégration. Regardez dans les hôpitaux, les banques, les affaires »

Lire l'intégralité du débat dans Entreprendre du mois de février, chez votre marchand de journaux.

13:30 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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